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12. juillet 2022

Moins de microplastiques dans l'environnement

Les secteurs de la peinture, du vernis et de l'isolation veulent réduire les émissions de microplastiques.

La première table d'impact organisée à l'initiative de Go for Impact en collaboration avec Scienceindustries et Kunststoff.swiss s'est penchée sur le thème des émissions de microplastiques provenant de l'enveloppe des bâtiments. Les estimations des émissions de microplastiques basées sur une étude de l'Institut Fraunhofer montrent que le sujet est très important : chaque année en Suisse, environ 230 tonnes de microplastiques sont rejetées dans l'environnement lors de la construction des façades, 315 tonnes au cours de l'utilisation par l'abrasion des façades et environ 1000 tonnes lors de la démolition des bâtiments.

Lors d'une table ronde, 21 représentants d'associations, d'entreprises, de services publics et d'organisations à but non lucratif se sont rencontrés et ont discuté des solutions possibles. Plus de 100 idées ont été rassemblées. Deux axes principaux se sont dégagés, qui ont ensuite été concrétisés dans deux groupes de travail : L'apport de microplastiques par les peintures et les vernis ainsi que par les matériaux d'isolation sur les chantiers.

Microplastiques dans les peintures et les vernis
Pour l'Union Suisse de l'Industrie des Vernis et Peintures (USVP), le thème des microplastiques est très actuel, comme le confirme Jasmin Terreni, responsable de la formation professionnelle et de la technique : "Nous allons continuer à travailler à la réduction des émissions de microplastiques et à la transparence autour des émissions de microplastiques." Les fabricants de peintures et de vernis veulent traiter régulièrement cette thématique au sein de leur commission Technique et écologie et intégrer les nouvelles connaissances. Une étude sur les microplastiques secondaires, lancée récemment par l'association sectorielle européenne CEPE, devrait fournir des bases supplémentaires. "Au second semestre 2022, notre association reconnaîtra publiquement que la réduction des microplastiques est d'une grande importance pour notre secteur", explique Terreni. "Nous espérons également par ce biais attirer l'attention d'autres industries sur cette problématique et les motiver à réduire les émissions de microplastiques".

Recommandations contraignantes pour les peintres
L'Association suisse des entrepreneurs plâtriers-peintres (ASEPP) prévoit, en collaboration avec l'Association suisse des professionnels de la protection des eaux (VSA), un projet concernant le nettoyage des façades, dans lequel le thème des microplastiques doit également être abordé. "Nous voulons élaborer des recommandations à l'échelle nationale qui seront intégrées dans la solution de branche 'Protection de l'environnement dans le secteur de la peinture'", ajoute Peter Seehafer, responsable du secteur Services techniques peinture à l'ASEPP. Les mesures visent notamment le lavage des pinceaux et des rouleaux et l'élimination correcte de l'eau. En automne 2022, la procédure sera mise en place avec les associations régionales afin d'élaborer une directive obligatoire pour toute la Suisse.

Recommandations dans la norme SIA pour les isolations thermiques extérieures crépies
Un deuxième groupe de travail s'est penché sur la question de la réduction des microplastiques lors de la mise en œuvre des éléments de façade sur le chantier. Les discussions ont montré que les plus grands défis concernaient les matériaux d'isolation en plastique. Ceux-ci sont généralement collés sur la façade et ne peuvent être retirés lors du démontage qu'au prix de fortes émissions. Un montage mécanique est possible et permettrait d'éviter les émissions lors du démantèlement. En même temps, cela permettrait d'augmenter la recyclabilité des matériaux isolants. Des émissions trop élevées pendant le processus de construction font que les matériaux isolants ne sont généralement pas préfabriqués sur mesure, mais sont découpés sur le chantier. La préfabrication sur mesure est déjà pratiquée pour l'isolation des toits. Une approche consisterait ici, grâce à la planification numérique avec BIM, à prédécouper les éléments d'isolation dans des ateliers fermés.

"Les émissions de microplastiques ne peuvent être réduites qu'en association avec tous les acteurs de l'enveloppe du bâtiment et tout au long de la chaîne de création de valeur, de la conception du produit à la démolition ou au démantèlement", explique Marco Dalla Bona de l'Association PSE Suisse. L'association intégrera le thème des émissions de microplastiques dans la révision en cours des normes SIA 118/243, qui devraient entrer en vigueur en 2024. "Nous proposons des instructions de mise en œuvre concrètes pour éviter les émissions de microplastiques lors de la mise en œuvre et du démontage des isolations en matériaux purs et composites comme le PSE, la laine de roche, la laine de verre, le XPS, les isolants en fibres de bois douces et le PUR", ajoute Marco Dalla Bona. En outre, l'association va renforcer la communication sur ce thème : Sur le site Internet de l'Association PSE Suisse, une rubrique spéciale sera consacrée à ce thème et des mesures de prévention seront présentées. Une fiche d'information sera également élaborée.

Lien vers le rapport final (PDF, en allemand)

 

Pourquoi les microplastiques sont-ils un problème ?

Les microplastiques sont désormais présents partout dans l'environnement, dans les sols, les eaux et leurs sédiments ainsi que dans l'air. En Suisse, la pollution par les microplastiques ne constitue pas encore un problème. Mais comme les particules ne se dégradent guère au fil des siècles, elles s'accumulent avec le temps. Les êtres vivants absorbent les microplastiques, ce qui peut avoir des effets négatifs sur les organismes en cas de fortes concentrations. C'est pourquoi il convient de réduire ou d'empêcher les apports de microplastiques dans l'environnement.

Sur le site Internet de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), les connaissances actuelles sur les plastiques dans l'environnement sont résumées dans des fiches d'information.

 

Image: iStock / Zigmunds Dizgalvis

 

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